lundi 12 avril 2010

Jour 5 : Québec 5, France 3 et René Descartes 0

Une autre très belle journée sur Paris, encore un peu fraîche, mais fort agréable pour marcher,... courir, feinter, dribbler, tirer et marquer ! Car après une visite du Muséum national d'histoire naturelle (Jardin des plantes) et avant une pause devant le Panthéon, la classe 602 de l'école Laurier a représenté le Québec dans un match de foot âprement disputé, au coeur des arènes de Lutèce, contre de féroces gladiateurs français. Dans ce lieu magique, berceau de la ville de Paris, on avait beau dire aux joueurs que 3000 ans d'histoire les contemplaient... eux ne jouaient que pour la vingtaine de jeunes filles et de parents accompagnateurs qui les encourageaient ! Une belle victoire pour ces barbares, mangeurs de glouglous, porteurs d'un accent grave (graaaave ch'te dis mon frééére !) et habitués d'aller dans les coins, même dans une arène ronde. Beaux à voir, comme la fierté de M. Isaac devant ce beau moment de fraternité avec une quinzaine de jeunes Français et Françaises. Un peu plus et, de sa voix de barde (quand ça barde, les jeunes l'entendent !-), il aurait complété le "Français, Françaises", par un retentissant : "Je vous ai compris !"












La portion muséologique de la journée a ravi tous le monde. D'abord le lieu est majestueux et l'exposition truffée d'informations très bien vulgarisée, mais en plus, surpris de constater le nombre effarant d'espèces menacées, les enfants ont réalisés que nos menaces de les faire rôtir sur une broche, s'ils n'arrêtaient pas de courir de chambre en chambre à l'hôtel, a des racines profondément enfouies dans l'histoire de l'humanité ! La sélection naturelle se pratique au quotidien, car à l'école comme à Wall Street, le plus fort mange encore le plus faible. À moins évidemment que ce goinfre de plus fort n'ai pas remarqué le teint blanchâtre et cireux du plus faible, qui aura pour effet d'affaiblir le plus fort et donc de... ok, je sens que ça va être long ! On change de sujet.








Avant d'arriver au Panthéon, nous sommes passés, dans le quartier Mouffetard, devant les maison autrefois habités par René Descartes et James Joyce. À voir les gros points d'interrogation devant l'évocation du "Discours de la méthode" de Descartes et du "Ulysse" de Joyce (et après un léger "Comment ça M. Isaac nos enfants y connaissent pas ça ?), en arrivant devant le Panthéon, on ne s'est pas trop étendu sur la vie de Voltaire, Zola, Rousseau et autres. Mais ils ont compris que s'ils voulaient partager ce loft avec ces grosses têtes, ils avaient intérêt à écouter en classe !







L'entrée au Jardin du Luxembourg s'est ensuite fait avec Paule, Adrien et Victor sifflotant intérieurement le tube de Joe Dassin. Et oui, ils ont certainement eu ce passage de la chanson en tête en pensant à leurs parents :
Encore un jour sans amour
Encore un jour de la vie
Un jour de pluie qui s'en va
Un jour de plus loin de toi

Maintenant que vous l'avez en tête, la seule façon de se l'enlever, c'est de la chanter. Alors voici le remède : http://www.youtube.com/watch?v=S1TGa_jG-xA












En soirée, les jeunes ont mangé entre eux, dans les chambres, sans les adultes, et ont ensuite souhaité un très joyeux anniversaire à Océane.

Demain, ce sera au tour de Samuel de se faire faire la bascule dans les bassins de Versailles. Non mais il y a pire comme endroit pour se faire fêter !

Thierry

jour 4 : + de photos

Cette fois : participation des parents ! Voici quelques clichés auxquels je vous propose d'ajouter le commentaire de votre cru. Identifiez le numéro de la photo à côté de votre texte.

Thierry

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