samedi 15 mai 2010

Le voyage de Vincent

J’ai exploré Paris pour la première fois l’année dernière avec mes parents. Nous n’avons pu visiter grand-chose en 3 jours. Ce voyage m’a donc permis de voir cette ville sous un autre jour…



Comme Mr.Isaac nous a si bien enseigné à conjuguer et à utiliser les verbes, à appliquer les synonymes comme les antonymes, voici mon texte sur mes appréciations et mes déceptions lors de mon voyage à Paris.

J’ai appris lors de la campagne de financement que le client n’est pas toujours content et qu’il est toujours roi : trop de pépites de raisins dans les biscuits, pas assez de chocolats dans les muffins, les gâteaux sont trop petits, trop chers, trop gros, pas si bons…Mais j’ai gardé mon sourire.


La pemière journée, j’ai apprécié de pouvoir dormir dans l’avion et admiré la ville en bateau-mouche. J’ai goûté à l’excitation d’un premier voyage en groupe…Mais le décalage horaire m’a beaucoup fatigué.





J’ai goûté au meilleur steak de ma vie à la Cocotte Jolie, savouré les petits desserts et détesté les crêpes…Mais en général, j’ai très bien bu et mangé.



J’ai reluqué un fakir bien bizarre, essayé de drôles de vélo aux Jardins de Versailles. J’ai eu le vertige en haut de la Tour Eiffel et usé mes souliers à marcher dans la ville…Mais toutes ces distractions ont égayé mon séjour.



Je me suis émerveillé devant les œuvres de Monet, de Manet et de Rodin. Je me suis extasié sur les statues du Louvre et surpris de trouver LA joconde si petite. J’ai trouvé que les Invalides à la gloire de Napoléon ainsi que le petit Trianon de Marie-Antoinette un peu exagéré et pas du tout impressionné par Le musée du Carnavalet …Mais j’ai pu apprécier la beauté des œuvres et des architectures et le talent des artistes.









j’ai jubilé quand nous avons gagné le match Paris-Québec dans les arènes de Lutèce 5 à 3. J’ai ri quand Lambert a perdu sa culotte et quand Victor l’a surpris en ouvrant par hasard sa porte de toilette. J’ai étonné mes camarades en leur apprenant à se tenir sur une toilette turc. Je me suis défoulé lors d’un match de soccer aux jardins des tuileries…Mais j’ai détesté magasiner.









J’ai appris que certains petits francais nous appelaient des Québéqués et bien décu qu’ils ne pratiquaient pas toujours dans la langue de Molière : Un thé glacé est un ice tea, un parking devient un stationnement…Mais j’ai pu pratiquer mon anglais à Paris.



J’ai très bien dormi aux Citadines et expérimenté la vie en communauté…Mais j’aurai préféré être dans la même chambre que mes amis.




J’ai beaucoup aimé les idées du papa de Victor et découvert Mr.Isaac sous un autre jour. Je me suis senti en sécurité avec les parents accompagnateurs.
Je suis fier d’avoir participé à ce projet de fin d’année du primaire et j’ai beaucoup aimé Paris…





Mais au bout du compte, je vais garder un très bon souvenir de la classe 602 de l’école Laurier et surtout, regretter mon professeur l’an prochain!





Vincent Laperle
02 Mai 2010

vendredi 23 avril 2010

Père et fils en cavale : Vélib, foie gras et Champagne !

Moi et Victor terminons demain notre "extension de voyage" en France. Pas une goutte de pluie en 2 semaines, même en Champagne (ça c'est rare !). Mais encore plus rare : pas un seul accident de Vélib (malgré des bécanes pas toujours en état et une cohabitation parfois difficile avec les voiture et les scooters) et pas une seule attitude désagréable d'un garçon de café (ça c'est encore plus rare !).

Bien logés chez des amis, dans un bel immeuble Haussmanien du 10e arrondissement, au pied de la Butte Montmartre, Victor y a retrouvé ses copains Rémi et Alex (et la petite Lulu) et... un jeu de FIFA 2009 !-( Mais n'ayez crainte cher professeur Isaac, il a aussi travaillé tous les matins à mes côtés.



En plus d'avoir arpenté Paris en long, en large, en travers, en colimaçon, en sens interdit, en sens giratoire et souvent dans le mauvais sens, nous nous sommes offert une escapade d'une week-end en Champagne. On en a profité pour organiser un dernier pique-nique dans le jardin de l'arrière grand-mère de Victor, car comme elle est décédée à Noël dernier, la maison sera vendue bientôt. Victor a pu ainsi, comme moi à son âge, jouer dans l'immense jardin, explorer les caves à Champagne sous la maison et les sombres greniers remplis de mystères.









Et la maison Marie-France (grande tante gourmande de Victor) et de Francis (le grand oncle artiste)

Une maison et un terrain "galerie d'art" !



c

De ce voyage, il nous restera des souvenirs éternels. Des moments magiques avec toute la bande du groupe 602. Des moments complices entre nous deux.

Des centaines de kilomètres au compteur... et beaucoup de monoxyde de carbone dans les poumons !




Une gastronomie à la hauteur de son appétit (oui, il a terminé son canon d'os à moelle en entrée !-)



Le bonheur de lire l'Équipe tout en dégustant une soupe à l'oignon.


Et saliver devant la salade aux gésiers confits et au foie gras de son gentil papa qui va partager... évidemment !


Pas une seule crotte de chien sous les godasses en deux semaines : le Maire Tremblay devrait venir à Paris pour prendre des notes sur la propreté !


"Papa, on a de la place dans nos bagages pour en ramener une ?"


Pause apéro sur le Canal St-Martin. L'endroit idéal pour lever l'ancre dans sa tête, voguer sur ses pensées et accoster de l'autre côté de la réalité.


La tête dans l'avenir à La Villette


Deux fragments de Québécois à trouver sur la géode


Et toujours revenir sur le plancher des vaches !


Pas encore lassé du vélo Victor ?


Et il en rame un coup en tenue de soirée !


L'ancêtre du Bixi et du Vélib


Une robe de chambre de champion boxeur... portée par la môme Édith Piaf. Une autre cogneuse dans son genre !


Et on termine par le ballon d'or de Zidane. À cette époque, Zizou se servait de sa tête pour marquer des buts... pas des torses de défenseurs Italiens !-)


Au revoir Paris, salut Montréal !

Thierry